Recension de René Lévesque, mythes et réalités (3)
On lira. ci-après, un compte-rendu des actes du colloque de 2007, paru sous la signature de Laurent Laplante dans la revue Nuit blanche, numéro 114, avril, mai, juin 2009.
Alexandre Stefanescu (dir.). René Lévesque : mythes et réalités, Montréal, VLB éditeur, 2008, 252 p.
Par Laurent Laplante.
En novembre 2007, vingt ans après la mort de René Lévesque, un colloque dit scientifique a réuni une brochette d'universitaires appelés à étoffer les thèmes suivants: René Lévesque, les influences et l'héritage; René Lévesque, un social-démocrate?; René Lévesque et la question nationale. Personne n'explique pourquoi la journaliste Lysiane Gagnon s'ajouta à la gent universitaire.
Premier constat, prévisible en travail d'équipe, les perceptions diffèrent de l'un à l'autre. Pour Lysiane Gagnon, ce que fut René Lévesque importe plus que ce qu'il a fait. À cette opinion, Serge Denis préfère celle selon laquelle le legs de rené Lévesque comprend, oui, des lois névralgiques, mais surtout le renouveau des références politiques et sociales et, plus encore, une confiance inédite du Québec en ses possibilités.
Certains observateurs, sans qu'on puisse s'en étonner, ont parlé de leur spécialité plus que de Lévesque. Ainsi Marc Comby qui se concentre si bien sur l'évolution de la gauche et de l'extrême gauche québécoises qu'il en oublie presque l'objet du colloque. D'autres, comme Louis Balthazar ou Daniel Jacques, présentent des vues valables, mais qu'ils ont eux-mêmes déjà répandues.