Pour une forte majorité de Québécoises et de Québécois, René Lévesque demeure le plus grand homme politique du 20e siècle, tandis que pour les collègues de son premier et ultime métier, il représente un exemple de pertinence, de talent et de pratique profondément humaniste du journalisme.
Élu à l’Assemblée nationale en 1960 sous la bannière libérale, il met en œuvre la nationalisation de l’électricité. En 1967, il fonde le Mouvement souveraineté-association et crée ensuite le Parti québécois dont il assume la présidence à partir de l’automne 1968, tout en travaillant dans plusieurs quotidiens, jusqu’à la victoire de 1976 qui en fait le 23e premier ministre du Québec. Au cours de deux mandats de gouvernement, il pilote l’adoption et l’implantation de nombreuses grandes réformes et un référendum sur la souveraineté du Québec. Revenu au journalisme après sa retraite politique, à la fin de 1985, il décède le 1er novembre 1987.